On crée tout aussi simplement un environnement :
\newenvironment{nomDeLEnvironnement}{instructions avant l'environnemnt}{instruction après l'environnement}
Imaginons, par exemple, que l'on souhaite créer un environnement \begin{remarque} ... \end{remarque}, pour mettre systématiquement en page toutes les remarques.
Voici une première version de cet environnement :
L'idée générale est de faire précéder cet environnement d'un saut vertical de 12pt,
d'écrire Remarque en gras et d'avoir encore un petit saut vertical
de 3pt avant le texte de la remarque.
À la fin de celui-ci, on va placer, tout à la fin de la ligne, le
symbole .
Voici une illustration du résultat :
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L'instruction \addpenalty{-200} sert à encourager LaTeX à passer à la page suivante, s'il reste bien peu de place au bas de la page. Plus la valeur négative est importante, plus facilement LaTeX passera à la page suivante.
L'instruction \nobreak sert évidemment à prévenir un saut de page entre le texte Remarque et le début de la remarque elle-même.
Il arrive fréquemment que l'on définisse un nouvel environnement à partir d'autres environnements.
Voici une nouvelle définition de notre environnement \begin{remarque} ... \end{remarque}, qui s'appuie notamment sur les environnements \begin{shaded*} ... \end{shaded*} pour l'encadré et \begin{description} ... \end{description} pour mettre en page le texte de la remarque :
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Pour le plaisir de jouer avec les paquetages fancypar et frcursive, voici une autre version :
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On fait ici appel à une technique qui sera très utile pour faire apparaître l'ensemble des corrigés de tous les exercices en fin de chapitre. Le contenu de la remarque est placé dans une boîte, ouverte au début de l'environnement avec \bgroup, puis refermée à la fin avec \egroup, qui jouent respectivement le rôle d'accolades ouvrante { et fermante }. Le contenu de la boîte est ensuite vidé pour servir d'argument à la commande \NotebookPar.
Ces différentes versions montrent bien la méthode de production de documents prônée avec LaTeX : en structurant parfaitement son document, il suffit de définir des environnements pour régler la mise en pages de tout le document. Mieux, en plaçant ces définitions dans un fichier de style, c'est un ensemble de documents qui héritent de la même mise en pages.