Compteurs

Les compteurs servent bien sûr à numéroter des sections, des exercices, etc.

La commande \newcounter{compteur} crée un nouveau compteur dont on choisit le nom.
On peut faire suivre cette instruction d'un argument optionnel, afin que le compteur se remette à zéro à chaque incrémentation d'un compteur parent.
Par exemple, \newcounter{exercice}[section] crée un compteur, nommé exercice, avec l'avantage que la numérotation des exercices sera réinitialisée à chaque nouvelle section.

Plusieurs commandes servent à modifier la valeur d'un compteur :

• \setcounter{compteur}{valeur} fixe la valeur du compteur.
• \addtocounter{compteur}{valeur} ajoute une certaine valeur au compteur. On peut tout aussi bien augmenter que diminuer le compteur, en ajoutant une valeur positive ou négative.
• \refstepcounter{compteur} incrémente le compteur, c'est-à-dire équivaut à \addtocounter{nom}{1}.
  Mais, cette commande est surtout utile, car elle permet de faire référence à la valeur courante du compteur à n'importe quel autre endroit du document en utilisant la commande \label{etiquette}.

Les compteurs s'affichent grâce aux commandes que l'on a déjà vues dans le cas particulier des listes ordonnées :

• \arabic{compteur} : chiffres arabes (1, 2, 3, 4...)
• \alph{compteur} : lettres romaines minuscules (a, b, c, d...)
• \Alph{compteur} : lettres romaines majuscules (A, B, C, D...)
• \roman{compteur} : chiffres romains minuscules (i, ii, iii, iv...)
• \Roman{compteur} : chiffres romains majuscules (I, II, III, IV...)

À titre d'exemple, écrivons une commande pour la composition des exercices.

télécharger le code

Longueurs

On a déjà rencontré quelques longueurs : \textwidth, \parindent...

Lors de la préparation de la mise en page, il peut s'avérer utile de créer ses propres variables de longueur, grâce à l'instruction \newlength{\longueur}

On fixe ou modifie ensuite la valeur de cette longueur avec les commandes suivantes :

• \setlength{\longueur}{dimension}
• \addtolength{\longueur}{dimension ajoutée}

Les calculs de dimensions et de compteurs sont grandement facilités par le paquetage calc. On consultera la documentation officielle pour en savoir davantage.

Instructions conditionnelles

Le paquetage ifthen permet de définir des conditions qui, selon qu'elles sont vraies ou fausses, permettent à LaTeX d'agir d'une façon ou d'une autre.

On utilise pour ce faire la commande
\ifthenelse{condition}{instructions si condition vérifiée}{instructions si condition non vérifiée}

Il est bien commode, là aussi, d'utiliser des variables conditionnelles que l'on gère avec les commandes suivantes :

• \newboolean{nom} crée une variable conditionnelle du nom indiqué.
• \setboolean{nom}{true ou false} spécifie si la condition de la variable nom est vérifiée ou non.
• \boolean{nom} retourne la valeur true ou false de la variable nom : on l'utilise donc comme premier argument de l'instruction \ifthenelse.

À titre d'exemple, complétons les exercices précédents en ajoutant les réponses. Mais leur affichage dépendra de la valeur de la variable conditionnelle corrige. Il suffira alors de changer la valeur de cette variable pour produire une version sans corrigé pour les élèves ou une version avec corrigé pour le maître.
La stratégie consiste à placer le contenu du corrigé dans une boîte qu'ensuite l'on pourra afficher ou non.

mettre la variable corrige à true mettre la variable corrige à false
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Documentation officielle du paquetage ifthen.

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