Selon que l'on souhaite produire des matrices entourées de parenthèses ou de barres verticales, on utilise les environnements \begin{pmatrix} ... \end{pmatrix} ou \begin{vmatrix} ... \end{vmatrix} .
Chaque ligne doit se terminer par une double contre-oblique
\\.
Le caractère réservé & assure
le passage à la prochaine colonne.
Les matrices se codent ligne par ligne.
Par exemple
donne
.
Remarque : puisque LaTeX ne tient nullement compte des espaces, il est judicieux d'en profiter pour aligner les symboles &, afin de faciliter la lecture du code.
On distingue quatre sortes de points de suspension :
Ainsi
produit
.
Les matrices ne constituent qu'une version simplifiée de l'environnement plus général \begin{array} ... \end{array} pour la réalisation de tableaux. Voici sa syntaxe :
\begin{array}[position]{déclaration de rangée}
contenu du tableau
\end{array}
L'argument optionnel position précise la position du tableau par rapport à la ligne de base :
La déclaration de rangée indique le nombre de colonnes ainsi que l'alignement des éléments dans chacune d'elle. Chaque colonne est déclarée par l'une des lettres l, c ou r selon l'alignement désiré :
On peut en outre glisser le symbole | entre deux lettres de déclaration de rangée, afin d'avoir une ligne verticale séparant les colonnes en question.
Pour les lignes horizontales, on insère la commande
\hline entre les lignes.
Pour tracer une ligne allant seulement de la
colonne c1 à la
colonne c2, on
code \cline{c1-c2}.
Pour illustrer toutes ces instructions, voici un code et son résultat :
![]() |
![]() |
Les tableaux sont bien utiles pour l'écriture des systèmes d'équations.
Voici une première approche :
![]() |
![]() |
Évidemment que ce serait mieux d'avoir une accolade pour marquer le système :
on utilise pour cela \{.
Pour que la taille de l'accolade corresponde à celle du système, il suffit
de recourir à la commande
\left.
Mais celle-ci doit être utilisée conjointement avec la commande
\right. Or à droite, il n'y a aucune accolade ni
aucun autre délimiteur : c'est ce qu'on indique en utlisant le point .
comme délimiteur à droite.
En résumé :
![]() |
![]() |
Pour finalement réduire l'espace entre les colonnes du tableau, on utilise la commande \addtolength{\arraycolsep}{-3pt} que l'on prend soin de placer à l'intérieur d'un groupe délimité par des accolades, afin que cette modification demeure locale, c'est-à-dire qu'elle ne s'applique qu'au système concerné et non à l'ensemble du document.
![]() |
![]() |
Reproduire ceci :